Loup-garou partie 14, commentaires

La chasse débute,

Trois formes hideuses se dressent dans la forêt. Elles se glissent à travers les taillis, foulent des sentiers et inscrivent leurs traces formées de quatre griffes acérées.
L'appel du sang les poussent en direction du village paisible où elles vivent de jour.

la pleine lune fait scintiller le brouillard tel un collier de perle qui humidifie le pelage des bêtes. Elles sentent la faim qui les dévore ; mais malgré tout elles se sentent bien ; le prédateur sachant qu'il va bientôt se repaître ne peut être que sûr de lui.

Elles avancent silencieusement, armée d'une patience à toute épreuve ; le moindre faux pas peut réveiller un villageois alerte, ou pire encore éveiller les soupçons d'un autre qui ne dormiraient pas encore, ou qui, d'insomnie aurait décidé de goûter l'air frais de la nuit.

C'est alors qu'elles se mirent à sentir une odeur inhabituelle, une odeur imprégnée de mort que l'on ne retrouve qu'aux abords des fosses communes ; l'un des loups, d'une grande expérience s'avança crédule face à cette senteur nouvelle ; et poussé par la curiosité décida de suivre la piste odorante. Les chasseurs avancèrent alors en direction de cette émanation singulière.

Ils arrivèrent près d'une chaumière, la porte était entre-baillée, pourtant, aucune lumière ne s'émanait d'elle. Juste la puanteur de mort. Les loups entrèrent, et y trouvèrent un être remarquable ; on eu dit un quelconque villageois ; mais lui aussi transpirait la faim, la soif, la convoitise de la chair ; face à face ce dernier esquissa un sourire, et déploya une paire de canine ! Un hurlement suraigu se fit alors entendre ; cette chose s'apprêtait à se repaître d'un des villageois !

Les loups le comprirent et décidèrent d'attaquer, avec force et chaos il bondirent sur l'être de nuit, réveillant en sursaut le villageois ; mais à peine ce dernier debout, les quatre intrus s'étaient volatilisés !!

***

Moi, Der Henker, entra chez le miraculé :

"Ecoute, je vais te conter une vieille légende qui m'a été transmise.

L'un charmant, l'autre repoussant,
Tout deux se repaissent de ton sang,
Depuis la nuit des temps ils se combattent,
L'on appelle l'être de nuit celui qui charme ses victimes,
L'on appelle Loups garou celui qui tue sans vergogne.

Leur haine est partagée,
Il ne peut y avoir qu'une espèce et un territoire,
Car dans leur chaîne alimentaire, c'est toi villageois qui est leur repas !